Transformer le stress en succès

Un ami vous facture un montant beaucoup plus élevé que sa cotation  originale, un membre de votre famille doit être hospitalisé pour une très longue période, les responsabilités et les dépenses grimpent en flèche.

Et pendant ce temps vous êtes au beau milieu d'une négo-ciation pour un prêt de plus d'un million d'Euros, afin d'amé- liorer votre commerce—et votre demande de prêt est refusé.

Le résultat ? Le stress!

Je sais ce dont je parle, car j'ai vécu ces événements, au cours de la même année.

Le stress est une partie intégrante de la vie contemporaine, et nous en subissons tous le poids. Si nous l'ignorons, il nous tuera, si nous l'acceptons et savons vivre avec, nous pourrons changer notre stress en succès.

Mais comment s'y prendre?

Premièrement. Réaliser que le stress peut nous être utile, car il nous fournit la motivation nécessaire pour le combattre. Par exemple, si le paiement de nos factures ne nous apportait pas un certain stress, peut-être refuserions-nous d'aller au boulot.

Deuxièmement. Sachez que seule la durée du stress ou sa trop grande quantité peut le rendre problématique.

Je lisais récemment un article au sujet d'un pont d'une capa-cité limite de 10'000 kilos et qui reliait les deux rives depuis plus de 50 ans. Ce pont avait durant ces nombreuses années permit le transport de millions de kilos de marchandises. Mais un jour, un routier conduisant un chargement de billots de bois ignora la capacité limite de 10'000 kilos, et le pont s'écroula. Ainsi va la vie, nous pouvons tous, année après année, transporter quotidiennement notre lot, mais si nous dépassons nos limites, notre vie s'écroulera.

Ce sont les détails qui nous agacent
et qui nous embêtent. Vous pouvez vous
asseoir sur la montagne, mais vous ne
pouvez pas vous asseoir sur une punaise

Certains lecteurs sont familiers avec cette recherche sur le stress effectuée par Thomas Holmes. Il découvrit que de nombreux changements qui se produisent en même temps peuvent causer un stress, et qu'une accumulation de plus de 300 "changements d'habitude de vie" arrivant au cours de la même année étaient la plus grande cause de stress. Selon ses barèmes, la mort d'un(e) époux(se) équivaut à 100 unités, un divorce à 73 unités, une séparation conjugale à 65 unités, un mariage à 50 unités, etc… (voir le lien à "Un test personnel de stress" à la fin de la page 2).

Troisièmement. Pour changer le stress en succès, il nous faut en reconnaître les symptômes le plus rapidement possible.

Dans un article publié il y a quelque temps dans la magazine Eternity, Fred Stansberry élabore sur les maladies reliées au stress telles que "le cancer, l'arthrite, les problèmes cardia-ques ou respiratoires, les migraines, les allergies et tout un lot d'insuffisances psychologiques et physiologiques qui ne cessent d'augmenter à un rythme alarmant dans notre culture occidentale."

On y trouve aussi d'autres symptômes du stress tels que, "tension des muscles, douleurs au cou, aux épaules et au dos, insomnie, fatigue, ennui, dépression, apathie, tristesse, perte d'intérêt, alcoolisme, gourmandise, manque d'appétit, diarrhée, crampes, flatuosités, constipation, palpitations, phobies, tics nerveux, nervosité, agitation, démangeaisons."

Suite à la page 2