Mais si Dieu nous aime de façon inconditionnelle, alors pourquoi s’oppose-t-Il si violemment à nos péchés ? Parce que le péché anéantit notre personnalité humaine, il détruit l’amour de Dieu. Mais néanmoins Dieu aime quand même le pécheur. Et c’est pourquoi Il a donné son Fils unique Jésus-Christ, mort pour nos péchés. Et parce que Jésus-Christ a payé le prix, Dieu peut nous sauver de ce péché qui nous détruit.
Et lorsque nous manquons à un de Ses commandements, nous percevons Dieu comme un tyran qui se promène avec une verge à la main et qui cherche qui Il pourrait châtier. En fait, je connais un homme qui croyait que Dieu le tuerait, s’il commettait certains péchés.
Cette fausse notion d’un Dieu acariâtre s’est souvent forgée dans notre cerveau d’enfant. Si notre père ou notre mère savait bien manier la verge, nous avons tendance à croire que Dieu, notre Père céleste agit de manière identique. Mais Dieu est tout à fait le contraire de cette image, car même si nous l’ignorons ou le rejetons, Il nous aime d’un amour incondi-tionnel.
Nous faisons l’erreur de croire que le péché n’est qu’un geste auquel il arrive à Dieu de s’opposer. Mais la vérité est toute autre, car alors que nous ne voyons que nos gestes externes, Dieu regarde à notre cœur. Et Dieu est tout autant offensé par nos péchés intellectuels, tels que l’orgueil, la jalousie, les désirs charnels, la cupidité, l’envie, la haine, les intérêts personnels, la malhonnêteté, le ressentiment et toutes ces intenses émotions négatives (y compris celles que nous refoulons et que par conséquent nous refusons d’admettre), qu’Il l’est par le vol, le meurtre ou le viol. En fait plusieurs de nos péchés physiques sont symptomatiques de notre for intérieur, de nos vices cachés qui sont souvent plus néfastes que ceux que nous montrons au grand jour.
Le Dr. Cecil Osborne écrit dans son merveilleux livre L’art de se comprendre "C’est faire preuve d’une grande naïveté que de croire que le péché n’est qu’un acte isolé—soit un mensonge, un vol, un geste immoral, un acte malhonnête, etc—car tout péché quel qu’il soit demeure un signe d’imperfection. C’est un rejet de Dieu, un manquement à cette perfection que Dieu veut que nous atteignions. Le péché ce n’est pas seulement l’accomplissement d’un geste répréhensible, mais le péché détériore nos relations et compromet nos attitudes. Le péché c’est la rationalisation par laquelle nous tentons de nous échapper de nous-mêmes. Le péché peut aussi être la réponse que nous apportons à une série de lois moralistes, du genre "j’aurais donc dû" qui ne représente que notre pharisaïsme, une vaine tentative de prouver notre grande piété, alors que nous devrions plutôt obéir à l’Esprit de Dieu qui habite en nous."
Le péché, c’est l’image de notre condition intérieure et il se manifeste par le biais de nos gestes et de nos actes immo-raux. Notre nature pécheresse contamine toutes nos actions. On en voit les résultats dans nos actions externes. De plus notre nature pécheresse dénature nos mobiles et endommage nos émotions. Il est la cause directe de tous les foyers brisés, de toutes les vies vides de sens, de toutes les peines et de tous les regrets. Le mal causé par le péché affaiblit les nations, démantèle la société, et n’apporte que des souffran-ces spirituelles, physiques et morales. Il incite les hommes et les peuples au combat et les amène à détruire ce qui les entoure et à s’entretuer. Et tout comme le dit si bien la Bible, ça se termine par la mort.4
Dieu s’oppose à tout
ce qui peut nous détruire
Nous devons comprendre que Dieu ne s’oppose pas et ne s’offusque pas personnellement de nos manquements à Ses commandements. Au contraire c’est pour notre bien qu’Il s’y oppose et s’en offense. Tout comme l’écrit Cecil Osborne, "L’adultère (ou tout autre péché) ne sont pas considérés comme un manquement parce qu’ils sont défendus par les dix commandements; les dix commandements les interdisent parce que les péchés détruisent la personnalité de l’homme. Dieu s’oppose à tout ce qui peut nous détruire. Il nous aime tellement qu’Il ne peut souffrir de nous voir nous autodétruire. La croix symbolise la souffrance de Dieu. Nos péchés nous font souffrir et Jésus a souffert pour nos péchés. Lorsque nous pouvons confesser nos péchés d’un cœur sincère et avec une réelle contrition, Ses souffrances deviennent notre salut et notre rédemption."
Parce que Christ était Lui-même sans péché, Lui seul pouvait payer le prix pour nos péchés et ainsi nous sauver. Et peu importe que nous soyons bon ou mauvais, nous avons tous la même nature pécheresse, nous ne pouvons nous sauver nous-mêmes, car Jésus-Christ est le seul qui peut nous sauver.
Je lisais un article qui relatait la situation d’un jeune garçon qui tentait désespérément d’échapper à une noyade certaine. Tandis que sur le rivage sa mère, dans tous ses états, suppliait un homme de sauver son fils, l’homme demeurait immuable. Puis lorsque le jeune garçon n’en pouvait plus et qu’il semblait couler, l’homme se jeta à l’eau et ramena le garçon sur la terre ferme sain et sauf.
La maman lui demanda "Pourquoi avoir attendu si longtemps pour sauver mon fils?"
L’homme lui répondit "Je ne pouvais intervenir tant et aussi longtemps qu’il se débattait, car il m’aurait attiré avec lui vers le fond de la rivière. Mais dès qu’il cessa de lutter, il me fut très facile de le sauver."
Nous devons tirer une leçon de ce récit et cesser de lutter pour notre salut. Seul Christ peut nous sauver. Lorsque nous Lui confessons nos fautes, et que nous Le remercions pour son sacrifice sur la croix, Il nous offre gratuitement Son pardon et nous donne la vie éternelle. Pourquoi ne pas demander aujourd’hui même à Christ de vous sauver? Pour vous aider, vous n’avez qu’à cliquer sur la barre "Dieu vous invite personnellement".
1. Jean 15:13 .
2. Marc 15:34.
3. Luc 23:34.
4. Romains 6:23.
Tous les versets sont tires de Louis Segond