L’espoir: cette force qui nous
permet de continuer
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Mais nous n’avons pas encore appris à vivre en paix avec les autres hommes, pas plus que nous avons appris à rencontrer les besoins des plus démunis.
On ne peut trouver l’espoir dans nos biens matériels. Et dans notre société de consommations, la majorité adore le dieu des biens matériels, ils mesurent le succès en dollars et en cents, et ils ignorent complètement les biens les plus précieux, les besoins tant spirituels qu’émotionnels. Il en résulte une augmentation inquiétante du taux de divorces, et de foyers brisés. Le viol, l’inceste, la grossesse chez les adolescentes, les actes sexuels contre nature sont maintenant monnaie courante, et le suicide et l’abus de drogues font maintenant partie de notre quotidien. Ils sont le reflet de notre désespoir.
Les États-Unis, la nation la plus riche de la planète, "sont maintenant les leader mondiaux en ce qui concerne la consommation de drogues illégales, ils leur en coûtent quotidiennement $220 millions."1
On ne trouve pas non plus l’espoir dans la beauté physique, cette course vers une perfection physique est devenue pour plusieurs d’entre nous tout simplement une obsession. En fait, notre apparence extérieure n’est pas du tout garante de notre paix intérieure.
En fait, beaucoup d’individus qu’ils soient attirants ou non, sont malheureux comme les pierres. De plus, les personnes handicapées physiquement qui voient leur besoins émotionnels rencontrés peuvent être très heureuses, alors que ceux qui jouissent de tous leurs membres peuvent être des plus malheureux, si leurs besoins émotionnels ou relationnels ne sont pas rencontrés.
On ne trouve pas l’espoir dans ce que certains appèlent souvent le "succès". Bill O’Donnell avait déjà atteint le plateau de ce que notre culture considère comme le succès, et ce, alors qu’il n’était âgé que de trente-cinq ans. Il occupait le poste de vice-président d’une importante firme, un emploi qui lui apportait un salaire annuel de $150’000.--, il possédait 2 Mercedes Benz et une maison des plus dispendieuse.
Il entretenait des aventures extra-conjugales, ratait des meetings qu’il avait lui-même convoqué, et reniflait quatre grammes de cocaïne par jour.
Bill déclara "Je poursuivais le rêve Américain, et je croyais que la cocaïne m’aiderait à l’atteindre plus rapidement. Je vivais à un tel rythme d’enfer, que je ne réalisais tout simplement pas que je ratais complètement ma vie d’époux et de père, et que s’effondraient toutes mes capacités en affaires."
Cet article tiré du New York Times rajoute que "l’abus de drogues n’est qu’un des nombreux symptômes d’un malaise en pleine croissance. Tout comme M. O’Donnell, des dizaines de milliers de jeunes professionnels réalisent que dans leur course folle vers le succès ils ont complètement raté leur vie, et sont tombés dans un tourbillon émotionnel."2
Ce malaise n’est ni unique ni particulier à l’Amérique du Nord, tout l’hémisphère occidental en souffre. Tandis que nous sommes particulièrement reconnaissants pour toutes ces grandes découvertes scientifiques qui soulagent tant de souffrances physiques, nous avons par contre malheureu-sement négligées certains aspects tout aussi important de notre vie. Nous avons privé notre esprit de nourriture, acculant ainsi notre société à une faillite spirituelle.
Nous avons en tant que nation oublier Dieu, nous prononçons son nom du bout des lèvres, et déclarons que nous croyons en Lui, mais notre façon de vivre fait éclater notre désintéresse-ment au grand jour.
L’espoir jaillit éternellement
Le désespoir, les drogues, les maladies, la dépression, le crime, le meurtre, la solitude, les guerres, le terrorisme, la cupidité voilà bien les symptômes qui identifient une société pourrie. Nous passons par-dessus le péché, et nous refusons de l’appeler par son nom. Un péché, c’est un péché. Et peu importe le nom qu’on lui donne, tout ce qui ne rejoint pas la perfection, la plénitude ou la maturité que Dieu veut que nous atteignons, tout cela est péché. Et le péché finit par nous détruire, voilà pourquoi le péché répugne tellement à Dieu, c’est la plus grande maladie qui ait jamais existée. Car il n’apporte que la mort physique, spirituelle et éternelle. Et nul n’y échappe, car nous sommes tous pécheurs. Et nous ne pouvons rien espérer de mieux tant et aussi longtemps que nous refuserons de reconnaître le péché et de prendre les moyens pour s’en débarrasser.
Une fois que nous confessons notre triste état de pécheur, Dieu viendra Lui-même à notre rescousse. En vérité, c’est ce que Dieu fit il y a 2 mille ans, il envoya Son Fils Jésus-Christ, qui se fit homme et mourut sur la croix pour payer le prix de nos fautes, soit la mort, afin que Dieu puisse librement nous pardonner et nous donner l’espoir.
Lorsque nous confessons nos péchés, et que nous acceptons Jésus-Christ comme notre Sauveur et Seigneur, dans notre coeur et dans notre vie, nous recevons le pardon de Dieu. Et Dieu nous donne une nouvelle vie spirituelle, et le don de la vie éternelle. Il nous donne aussi l’espoir pour cette vie terrestre, il ne nous a jamais promis le paradis sur terre, mais il nous assure que le soleil brillera à nouveau. Et peu importe ce qui peut nous arriver, si nous avons donné sincèrement notre vie à Jésus, nous savons que tout concourre au bien de ceux qui aiment Dieu, que ces épreuves nous aideront à grandir dans notre marche chrétienne, et nous rendront prêts à tout affronter. Car Dieu l’a promis.3 Et rien ne peut égaler cet espoir! Avez-vous fait de Jésus votre espoir? Pour vous aider dans votre démarche, cliquez sur le bouton TROUVER DIEU.
Alors comme le poète l’a écrit : l’espoir jaillit éternellement!
1. Eternity, Novembre, 1986.
2. The New York Times, 24 août 1986.
3. Jacques 1:2-4 (Louis Segond).
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