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Un amour inconditionnel

J’ai lu dans le magazine Reader's Digest un article relatant la triste expérience vécut par une mère. Alors qu’elle oeuvrait bénévolement, sa fille Catherine lui téléphona, elle suffoquait, manquait visiblement d’air. "Maman, c’est Catherine, viens vite, j’ai avalé des … somnifères." 

Il s’ensuivit un bruit … puis un silence.

Les parents appelèrent Urgence-Secours puis accoururent à l’hôpital. Ils ne cessaient de se questionner, de se morfondre, à savoir "Mais pourquoi a-t-elle agit ainsi? Elle avait tout pour réussir, l’intelligence, la beauté, elle était en tout point "parfaite" ! disaient-ils.

Les parents de Catherine réussirent à lui sauver la vie, mais dès son réveil, elle se mit à hurler des obscénités et des malédictions. Dans sa colère, elle s’en prit violemment à un interne, le frappa du poing sur le nez et le mordit au poignet.

Face à des parents confus, le médecin tenta d’expliquer l’étrange comportement de Catherine: "Catherine a pris des somnifères parce qu’elle est une jeune femme très boule-versée, et qu’elle n’a pas une très haute opinion d’elle-même."

Sa mère angoissée ne pouvait que répondre, "Mais Catherine réalise certainement qu’elle est une merveilleuse jeune fille. "

Le médecin gardant son calme répondit "Elle sait à quel point vous l’idéalisez. Elle a toujours essayé d’être à la hauteur de vos attentes. Elle ne voulait pas vous décevoir, elle voulait que personne réalise qu’elle n’était pas vraiment celle que tous croyaient qu’elle était. Nous avons tous besoin de nous sentir aimés, et Catherine croyait qu’en se faisant gentille, tous, y compris ses propres parents, l’aimeraient. Elle ne croit pas être quelqu’un, alors elle a choisi la mort.

L’amour: Avec une patience
éternelle et une régularité
inlassable, il s’abandonne

Catherine craignait de révéler sa vraie nature, car en montrant ainsi au grand jour ses imperfections pourtant bien humaines, elle avait peur de perdre l’amour de ses proches et celui des autres. Alors afin de pouvoir gagner cet amour dont elle avait désespérément besoin, elle prétendit être quelqu’un d’autre. Elle sombra dans un profond désespoir et réussit presque à mettre fin à ses jours.

Nous avons tous des besoins, c’est ainsi que Dieu nous a créés. Si nos besoins élémentaires ne sont pas rencontrés, nous frisons la catastrophe. Nous avons besoin de nourriture, d’eau, d’air, de vêtements et d’un toit sur notre tête. Nous devons avoir une raison de vivre. Mais au-delà de ces besoins, nous avons par-dessus tout besoin d’aimer et d’être aimé.

Si nous ne donnons pas d’amour et si nous ne recevons pas d’amour, notre vie ne sera qu’un parcours parsemé d’embûches et d’obstacles, et de plus nous augmentons nos chances d’être atteints d’une maladie physique ou mentale et même de mourir plus jeune.

Le magazine Time rapporte que "Des études menés sur la santé démontrent depuis fort longtemps que les célibataires, les veufs ou veuves, et les divorcé(e)s qui vivent seul(e)s sont plus sujets à sombrer dans la maladie que les gens mariés. Citons quelques exemples : chez les veuves âgées entre 25 et 34 ans, le taux de mortalité suite à un infarctus est de cinq fois supérieur à celui des femmes mariées ayant le même âge. La possibilité de développer un cancer du poumon, ou de faire un infarctus est 2 fois plus grande chez les gens divorcés, que chez les gens mariés."

En d’autres mots, nous ne pouvons tout simplement pas vivre sans amour.

Mais l’amour humain est souvent conditionnel à "Si tu fais ce que je veux que tu fasses, et si tu es comme je veux que tu sois, alors je t’aimerai, tout manquement à ces conditions entraînera la perte de mon amour."

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